Tout n'est pas rose, ma critique
Publié le 1 Juillet 2020
Tout n'est pas rose 2012
Diego est un jeune photographe à qui tout réussit. Il vit des jours heureux avec Fabrizio, son compagnon. Mais tout bascule lorsque Fabrizio se fait violemment agressé à la sortie d’une boite de nuit par une bande d’homophobes et tombe dans le coma.
Au même moment, Armando, le fils de Diego qui vivait loin de lui depuis de nombreuses années, débarque inopinément.
Un père, un fils, deux vies bouleversées. Chacun va devoir vivre avec sa différence et s’adapter au monde de l’autre : Armando qui ne connaît rien de la vie homo de son père et Diego qui doit essayer de comprendre le mal-être d’un ado en pleine crise.
Je viens de découvrir une petite pépite. Pourtant, c'était mal parti, car avec un titre pareil ça ne donne pas très envie. C'est dommage, car il ne met pas du tout en valeur cet excellent film.
L'histoire est très poignante sur fond de crime homophobe, avec une scène très violente à la limite du supportable. Il aborde aussi le thème de la rupture familiale avec un adolescent perturbé par ses retrouvailles avec un père dont il ignore tout.
J'ai aimé tout dans ce film. Une réalisation soignée, une excellente bande-son et tous les personnages même secondaires sont incroyables de sincérité.
J'ai été pris aux tripes et ce qui est beau, c'est que malgré toute cette noirceur le film délivre une message positif et plein d'optimisme. Pourtant, avec ce sujet, ce n'était pas évident.
Une belle découverte.
A voir sur Queerscreen : Tout n'est pas rose en VOSTF