Publié le 7 Septembre 2007
«Queer eye» de retour en France |
Queer eye est de retour sur les écrans français. La célèbre émission de relooking gay, lancée sur la chaîne Bravo en juillet 2003 sous le titre Queer eye for the straight guy («Le regard des gays à l'usage du mec hétéro»), était jusqu'ici diffusée par PinkTV de la grande époque. La voilà désormais sur NRJ 12,
chaîne gratuite de la TNT, dans une saison 3 inédite en France. À l'occasion de celle-ci, le titre a été raccourci en Queer eye afin de refléter un
changement de cap: depuis lors, les hétéros ne sont plus les seuls à être «relookés»: des femmes et des homos le sont également. La dernière saison de cette émission sera d'ailleurs diffusée aux
États-Unis en novembre prochain. Sur NRJ 12, elle est programmée du lundi au vendredi à 18h55 et le mercredi à 20h50. En revanche, une nouvelle version du remake français, produit il y a trois
ans par TF1, n'est plus à l'ordre du jour. Copyright tetu.com
Almodovar, la loi du désir, vendredi 14 sur arte
source : Télécinéobs le 08/09/2007 auteur : Marlène Amar
L'affiche du film représente un grand lit vide. A l'origine, sur le lit, deux hommes se tenaient enlacés. La censure est passée par là, exigeant le retrait des corps délictueux. Mais le film, par bonheur, a échappé à la sanction. Homosexualité, relations tumultueuses et aventures passagères, l'iconoclaste Pedro Almodovar pénètre au plus profond du mystérieux désir : «Le désir, dit-il, est le besoin qu'éprouve quelqu'un ou quelqu'une de vous entrer à tout prix dans la peau, de faire son plat préféré de tous les délices que peut offrir votre corps, de faire en sorte que simplement vous tenir dans ses bras fasse oublier les problèmes métaphysiques, sociaux, politiques, économiques... Mais le désir est encore autre chose : c'est une affaire de possession. Quelqu'un veut posséder votre âme.» Avec le mordant qu'on lui connaît, Pedro Almodovar statue sur la loi du désir en se jouant de
Sexe, plaisir, amour et mort sont ses sujets de prédilection. Mais quels que soient les thèmes abordés, Almodovar ne perd rien de son aisance dans l'excès, de son sens de l'humour. Voilà un homme libre. Et son oeuvre, sulfureuse et atypique, respire la santé.