Sorties ciné "la belle personne" & "obscénité et vertu"
Publié le 17 Septembre 2008
|
La Belle personne drame Film français, sortie le 17/09/2008 Réalisé par Christophe Honoré Avec Louis Garrel, Léa Seydoux, Grégoire Leprince-Ringuet Durée : 1h35 Lien officiel : www.labellepersonne-lefilm.com/ |
L’arrivée en cours d’année d’une nouvelle élève dans un établissement parisien cristallise les désirs et les amours naissantes. Bien qu’ayant cédé aux avances du discret Otto, la douce Junie ne peut nier son attirance pour son Mr Nemours, professeur d’italien. Une passion qu’elle devine vouée à l’échec et à laquelle le choisit de renoncer. Après Bataille (Ma mère) et un sublime hommage à Jacques Demy et à la nouvelle vague (Les Chansons d’amour), Christophe Honoré porte à l’écran La Princesse de Clèves. Et fait entendre à travers une adaptation moderne et audacieuse (remplaçant l’une des intrigues primordiales du roman par une idylle homosexuelle) l’intemporalité de cette œuvre nullement obsolète (contrairement à ce que prétendit Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle). De la cour royale à celle du lycée, il transpose avec intelligence et sensibilité cette intrigue bruissante et tragique dans le monde si entier, échevelé, fragile, radical et spontanément mélancolique de l’adolescence. |
|
Obscénité et vertu Comédie Film britannique, sortie le 17/09/2008 Réalisé par Madonna Avec Eugene Hutz, Vicky McClure Durée : 1h20 Lien officiel : www.obsceniteetvertu-lefilm.com/ |
Madonna n’a jamais caché son amour du septième art. Plus pertinente d’ailleurs côtés goûts (elle est fan de l’œuvre d’Agnès Varda) et réalisateurs de clips que dans le choix son mari (Guy Ritchie étant sans aucun doute un époux et père de famille modèle mais un cinéaste plus qu’inégal). Après avoir enflammé les dance floor du monde entier, l’égérie de la communauté gay choisit enfin de passer derrière la caméra. Son scénario ? Un récit choral entremêlant les destins d’un chanteur anonyme gagnant sa vie comme prostitué SM, une danseuse classique atterrissant dans un club sordide et une pharmacienne obsédée par la cause humanitaire. Un fourre-tout joyeusement bordélique où il est facile de reconnaître la chanteuse dans ses protagonistes. Une sorte d’autoportrait décalé, parodique et musical, servi par une mise en scène patchwork de tous les auteurs qu’elle vénère. Certes tout cela manque de rigueur, ne fait toujours un film, mais son côté bricolé fait aussi le charme de ce premier essai. |
source têtu