Quatre jours après son agression survenue dans les rues de Chicago, l'acteur américain Jussie Smollett a décidé de sortir du silence pour donner de ses nouvelles. Hospitalisé après avoir été aspergé d'un liquide et frappé par deux hommes, il rassure sur sa santé.
Jussie Smollett,star de la sérieEmpire, a étévictime d'une grave agressionà Chicago dans la nuit de lundi à mardi 29 janvier 2019. L'acteur de 36 ans a été battu par deux hommes qui hurlaientMake America Great Again- le slogan de campagne deDonald Trump. Il a réussi à se rendre jusqu'à l'hôpital quand ses agresseurs se sont enfuis. Alorsqu'Hollywood est sous le choc, il est sorti du silence.
Dans une lettre adressée au siteEssence, l'acteur déclare : "Laissez-moi commencer par dire que ça va. Mon corps est fort mais mon âme l'est encore plus. Et plus important encore, je veux vous dire merci. L'énorme quantité d'amour et de soutien de ma ville a signifié plus pour moi que je ne pourrais vraiment le dire avec des mots. Je collabore avec les autorités et j'ai été factuel à 100% et constant à tous les niveaux. Malgré mes frustrations et mes profondes inquiétudes avec certaines inexactitudes et mauvaises représentations qui ont été partagées[par les médias, NDLR]je crois toujours que la justice sera rendue."
L'acteur, dont l'agression semble être clairement raciste et homophobe, a ajouté s'associer au précédent communiqué de sa famille. "Comme ma famille l'a déclaré, ces attaques lâches se produisent quotidiennement contre mes soeurs, mes frères et mes frères et soeurs qui ne rentrent pas dans le moule. Je ne suis pas et ne devrais pas être considéré comme un incident isolé. Nous aurons une conversation là-dessus bientôt et je parlerai de tous les détails de cet horrible incident, mais il me faut un peu de temps", a-t-il ajouté.
La star de l' Empire Jussie Smollett a été hospitalisée à Chicago après avoir été attaquée ce matin vers 2 heures, rapporte TMZ .
Deux délinquants connus se sont approchés de lui et ont attiré son attention en lui criant des insultes racistes et homophobes. Les agresseurs ont commencé à frapper la victime au visage et à verser un substance chimique inconnu sur la victime. L'un des délinquants a enroulé une corde autour du cou de la victime. Les agresseurs ont pris la fuite. La victime s'est auto-transportée à l'hôpital Northwestern et son état est satisfaisant.
That Grape Juice rapporte que l'acteur ouvertement homosexuel a récemment reçu une menace avec des lettres découpées dans des magazines: "Tu mourras black f * g".
Habitué des menaces et des insultes, le jeune chanteur et youtubeur Bilal Hassani fait face à un déferlement de haine d'une violence inouïe (on souhaite par exemple sa mort dans un attentat) depuis qu'il a remporté "Destination Eurovision" et qu'on sait qu'il portera les couleurs tricolores au concours européen de la chanson. Il a réagi.
Mardi 29 janvier 2019, Bilal Hassani a donc choisi de faire appel à la justice. Le chanteur de seulement 19 ans, qui aime les perruques et le maquillage, a mandaté son avocat Étienne Deshoulières pour porter plainte en son nom contre X pour "injures, provocation à la haine et à la violence et menaces homophobes". Des propos pour lesquels leurs auteurs "encourent jusqu'à 6 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende", n'a pas manqué de rappeler l'avocat à l'AFP. Une démarche qui a reçu le soutien de Stop Homophobie, Mousse et Urgence Homophobie.
La plainte du chanteur, ouvertement homosexuel, s'inscrit dans un sursaut initié depuis plusieurs mois par la communauté LGBT contre les agressions et les menaces dont elle est victime. Mi-janvier, 213 plaintes ont été déposées dans douze tribunaux pour des messages à caractère homophobe recensés principalement sur Twitter. "Comme pour ces 200 plaintes, l'objectif de celle de Bilal Hassani, c'est de dire qu'on ne peut plus insulter, menacer, appeler au meurtre sur internet sans que les associations de lutte contre l'homophobie réagissent, a détaillé son avocat.Il faut que les personnes qui se croient protégés par l'anonymat derrière leur ordinateur soient inquiétées."
L'avocat de Bilal Hassani, lequel peut heureusementcompter sur ses prochesdans cette épreuve, affirme toutefois que le chanteur reste sur un petit nuage. "Il est tellement heureux d'être à l'Eurovision qu'il ne se laisse pas démonter par des propos haineux sur internet", assure-t-il.
Interrogée surEurope 1par Nikos Aliagas,la maman de Bilal, Amina, a pris la parole pour réagir. "Je le protège tout simplement en lui disant tous les jours que je l'aime, que le plus important dans ma vie c'est son bonheur. Si je peux me permettre un conseil aux parents, c'est de toujours prouver votre amour à vos enfants. Quand un enfant s'en prend plein la tête toute la journée au collège ou au lycée, quand il rentre, même si vous êtes fatigués, prenez 30 secondes pour lui dire que vous l'aimez tel qu'il est !", a-t-elle clamé. Des propos qui font chaud au coeur.
"ENVOYÉ SPÉCIAL" JEUDI 7 FÉVRIER À 21H00 SUR FRANCE 2
Homo en banlieue, le combat de Lyes
En 2018, le nombre d’agressions homophobes a augmenté de 15 %. Une violence qui s’exprime souvent dans les grandes villes, et aussi en banlieue. Dans certaines cités, afficher sa sexualité peut s'avérer risqué, au point que de nombreux homosexuels décident de se cacher. Univers parfois macho, pression des caïds, harcèlement en ligne… L'homophobie peut se manifester dès l'enfance. Pourtant, la parole se libère peu à peu. Lyes, un jeune homme de Gennevilliers, près de Paris, a décidé de porter au grand jour la voix des homosexuels des quartiers. Distribution de tracts, manifestations, il dérange. Envoyé Spécial a suivi le combat de ce lanceur d’alerte, et raconte le quotidien complexe de gays et lesbiennes vivant en banlieue.
Depuis qu'il est considéré comme le favori de la compétition "Destination Eurovision", qui doit l'envoyer représenter les couleurs de la France au célèbre concours de chant européen, on découvre petit à petit qui est Bilal Hassani. Voilà qu'il a même droit à son portrait dans "Libération".
À 19 ans,Bilal Hassaniest la nouvelle star du moment. Le jeune chanteur et youtubeur, passé parThe Voice Kids,mène la danse dansDestination Eurovisionavec son titreRoi. Toutefois, il ne saura que samedi 26 janvier s'il sera envoyé auprochain concours de l'Eurovision. Adoré des uns, cible des autres, il se dévoile dansLibération.
Le chanteur,victime quotidienne d'homophobiesur les réseaux sociaux, revient notamment dans le portrait qui lui est consacré sur soncoming outauprès de sa mère adorée, Amina. "Le jour où il lui a annoncé sa préférence pour les garçons, la cheffe de projet informatique lui a simplement demandé d'aller faire la vaisselle", lit-on dansLibération. Une manière plutôt inattendue de prendre la nouvelle ! Celle-ci, divorcée dupère de ses fils(qui vit Singapour et accepte Bilal tel qu'il est, perruques et maquillages compris), veille toujours sur Bilal et son frère Taha. La petite famille réside en Seine-Saint-Denis.
Bilal Hassani a d'ailleurs bien besoin du soutien et du réconfort de sa mère et de son clan, lui qui est souvent menacé. Le chanteur a ainsi été coursé dans le métro ("une expérience traumatisante") et ne prend donc plus les transports en commun, laisse ses perruques dans son sac quand il sort et fait protéger ses apparitions par des gardes du corps. Outre ses proches, Bilal peut aussi compter sur... son amoureux. Une relation peu connue sur laquelle il reste, pour une fois, bien secret. Tout juste apprend-on que les deux jeunes gens se sont rencontrés au concert de Beyoncé au Stade de France...
"Le climat général est différent, la culture est différente et nos points de vue sont différents."
Dimanche dernier, dansFamily Guy, Peter Griffin s'est retrouvéà la Maison Blanche, face à Donald Trump. Un face à face qui a rapidement tourné au pugilat. Mais entre deux coups de poing, on a pu entendre Peter annoncer également à Trump queFamily Guyallait"essayer d'éliminer progressivement" ses blagues sur les gays.
Alors la série va-t-elle réellement mettre le holà aux vannes se moquant de la communauté LGBTQ ?"En quelque sorte, oui",confirment les producteurs exécutifsRich AppeletAlec SulkindansTVLine. "Si vous regardez une série de 2005 ou 2006 et que vous la mettez à côté d'une série de 2018 ou 2019, il y aura quelques différences. Certaines choses sur lesquelles nous nous sentions à l'aise, qu'on pouvait dire facilement, sur lesquelles on pouvait plaisanter à l'époque, sont désormais inacceptable, et on le comprend."
Les producteurs expliquent dans la foulée que ce changement de ton est aussi dû à la longévité du show."Quand une série est littéralement diffusée depuis 20 ans, la culture change entre temps. Et ce n’est pas tellement nous qui réagissons et qui pensons : 'Ils ne nous laisseront plus [dire certaines choses]'. Non, c'est nous qui avons changé aussi. Le climat général est différent, la culture est différente et nos points de vue sont différents. Ils sont façonnés par la réalité qui nous entoure, alors je pense que la série doit changer et évoluer de plein de façons différentes..."
Il y a deux ans, Matthieu Delormeau faisait son coming-out dans "Touche pas à mon poste". Un aveu qui l'a libéré comme il l'a confié dans l'émission du jeudi 10 janvier 2019. Le chroniqueur de Cyril Hanouna a toutefois admis que, depuis, il vivait dans la peur.
Matthieu Delormeau s'est livré à coeur ouvert dansTouche pas à mon poste(C8), jeudi 10 janvier 2019.Cyril Hanounaet son équipe ont notamment évoqué lecoming outà la télévision, un sujet qui a particulièrement touché l'ancien animateur de NRJ12.
Matthieu Delormeau, qui ne cache pas sa préférence pour les hommes, a en effet admis qu'il était heureux d'avoir révélé qu'il était homosexuel dansTPMP. Il n'a toutefois pas caché que, depuis soncoming out,il recevait de nombreux messages de haine sur les réseaux sociaux ou par SMS. "Ce qui est sûr, c'est que derrière, je n'imaginais pas ce que je vivrais tous les jours, a expliqué Matthieu Delormeau qui a ensuite indiqué qu'il recevait 50 SMS d'insultes par jour et s'être déjà faitagresser.Deux fois dans la rue, je me suis fait agresser. Une fois je me suis fait sortir d'un taxi, c'est très violent, c'est très dur. Je fais souvent des captures des messages en me demandant ce que je pourrais en faire."
"Ce qui me fait le plus de mal aujourd'hui, c'est de me rendre compte à quel point c'était difficile à vivre, à quel point j'ai peur parfois quand je sors du parking parce que c'est compliqué. On a peur de se faire agresser", a poursuivi le chroniqueur de 44 ans. Cyril Hanouna a confirmé que Matthieu Delormeau était particulièrement effrayé ces derniers temps et qu'il l'appelait souvent le soir. "Je me dis que sur les 500 qui envoient des menaces dans la semaine, il y en a bien un, un jour, un fou, qui va m'attendre devant et qui pourra me faire très mal. (...) Si j'en avais les moyens, je vous promets qu'aujourd'hui je prendrais un garde du corps parce que je sais qu'un jour, ça va m'arriver. (...) Je vis dans la peur depuis deux ans. Je n'imaginais pas un jour à mon âge vivre dans la peur. C'est très dur", a conclu Matthieu Delormeau.
Du côté des audiences,TPMPa rassemblé 1,24 million de téléspectateurs hier soir (soit 5,1% de part de marché).
C'est un des films les plus bouleversants de l'année. Et il vient d'un pays, le Pérou, peu connu pour son cinéma. « Mon Père », d’Alvaro Delgado-Aparicio, primé à Berlin du Teddy Award du meilleur premier film, est un chef d'œuvre d'émotion.
Ce film conte l’histoire de Segundo, un adolescent qui vit dans un village un peu perdu de la cordillère des Andes et qui apprend aux côtés de son père un métier d’artisanat d’art typiquement péruvien, celui du retable. C’est l’une des découvertes cinématographiques les plus bouleversantes de cette année. Komitid vous dit pourquoi, en essayant d’éviter tout spoiler. Il ne faut pas passer à côté deMon Père !
Parce que la relation père-fils est inédite et émouvante
Dès les premières images, ce premier film d’Alvaro Delgado-Aparicio nous plonge au cœur de la transmission, de l’héritage dans la vie d’une famille d’artisans. Le jeune Segundo assiste son père, Noé, dans son travail quotidien qui consiste à restituer, en créant décors et figurines, des scènes traditionnelles, religieuses ou païennes, ou des événements particulièrement marquants de la vie quotidienne à la demande des villageois. L’art du retable est une tradition ancestrale de cette région du Pérou et on peut aisément comprendre ce qui a séduit le cinéaste Alvaro Delgado-Aparicio dans ce qu’elle a de commun avec le cinéma : l’art de la mise en scène. La relation entre Noé et Segundo est traitée avec une infinie douceur. C’est par l’apprentissage de ces gestes d’artisanat traditionnel, précis et mesurés, qu’une forme de dialogue presque silencieux s’établit, qu’une connexion opère entre père et fils. C’est tout le quotidien de ce tandem qui va être bouleversé par la découverte d’un secret dont les conséquences vont affecter la vie de toute la famille.
Parce que l’homophobie est au cœur de l’intrigue
Le secret, que nous n’évoquerons pas ici pour préserver sa découverte à la vision du film mais qui repose sur des mécanismes bien connus (l’homosexualité vs l’homophobie, l’individu face à la communauté), va jouer un rôle d’accélérateur des sentiments les plus forts et les plus violents. Ce petit monde, cette vie de village où tout est codifié et dans laquelle chacun a un rôle social préétabli, va prendre l’allure d’un retable qui aurait été détruit, vandalisé, mettant à mal les relations entre les uns et les autres, brisant l’organisation même de cette microsociété un peu hors du monde et hors du temps, qui se complaisait jusqu’alors dans une harmonie souriante de façade. La vie ne sera plus jamais la même. Mais le plus fort, le plus émouvant, ce qui fait battre le cœur, c’est la façon dont les relations entre le père et le fils va être bousculée, redéfinie et renforcée.
Parce que vous n’avez (presque) jamais vu de film péruvien
Pays de 30 millions d’habitants, dont le tiers vit à Lima la capitale, le Pérou produit très peu de films. Depuis le mitan des années 2000, une jeune génération de cinéastes renouvelle un peu l’offre et connaît enfin un écho international. On peut citer Claudia Llosa avecMadeinusa, Ours d’or à Berlin en 2006 et nommé aux Oscars par la suite, les frères Daniel et Diego Vega qui ont obtenu le prix du jury « Un certain regard » à Cannes en 2010 avecOctobre, ou encore le film queerContracorriente, romance entre un artiste peintre gay et un homme marié à une femme qui attend leur premier enfant, réalisé par Javier Fuentes- León et qui a, en 2009, remporté de nombreuses distinctions à travers le monde (Prix LGBT à San Sebastian, prix du jury et du public au festival de Sundance ou encore prix spécial au célèbre festival OutFest de Los Angeles).
Alvaro Delgado-Aparicio, le réalisateur deMon Père,a bénéficié, après deux courts métrages, du Sundance Program Film Lab et de participations financières norvégienne et allemande pour développer ce premier long métrage qui a notamment reçu leTeddy Awarddu meilleur premier film lors du dernier festival de Berlin. Des coups de pouce qui permettent au film de voyager et de rencontrer le public, notamment en France depuis mercredi dernier. Les linguistes noteront le choix de privilégier le quechua (une des langues officielles du Pérou avec l’espagnol) dans un souci de réalisme, l’intrigue prenant place dans une région des Andes où cette langue est encore majoritairement utilisée. Une raison de plus pour apprécier l’authenticité de ce récit et la force de son propos assez inédit.
Mon Père Drame – Pérou/Allemagne/Norvège – 2017– 1h41 Réalisation : Alvaro Delgado-Aparicio Distribution : Junior Béjar, Amiel Cayo, Magaly Solier, Hermelinda Luján, … En salles depuis le 19 décembre 2018
Un brin déçu de ne pas avoir été contacté pour participer à la dernière campagne de sensibilisation menée par Urgence Homophobie, Laurent Kerusoré a tout de même pris la parole sur ses réseaux sociaux pour soutenir l'association...
Sur Instagram, le comédien de 44 ans rendu célèbre par la sériePlus belle la vie(France 3) a commenté : "Bonjour à tous, comme vous le savez, je suis très très concerné par la campagne Urgence Homophobie, toujours déçu de ne pas y avoir participé mais c'est pas bien grave, je reste solidaire de la cause évidemment !"
Et le comédien de poursuivre après avoir relayé une séquence choc de la 3e saison dePlus belle la vie, une scène mettant en avant une violente agression homophobe à l'encontre de son personnage de Thomas Marci : "À l'époque, disons que je me cachais peut-être encore derrière mon personnage pour défendre la cause. Je ne pensais pas que j'allais vivre autant de choses après. J'en ai pris plein la tronche, donc je reste solidaire de tous les gens qui en prennent encore plein la tronche.Vive nous, vive vous, vivePlus belle la viede dénoncer ces choses-là et à bas les homophobes !"
Pour rappel, début 2017, Laurent Kerusoré confiait au magazinePublicqu'il quittait Marseilleà cause de multiples agressions (treize !)dont il a été la victime en marge des tournages dePlus belle la vie. "J'en ai marre d'être parfois le punching-ball de la connerie de certains.(...)Un jour, je me suis même retrouvé dans le coffre d'une bagnole ! J'ai cru que j'allais crever." Une histoire qui fait froid dans le dos...
Découvrez la prise de parole de Laurent Kerusoré ci-dessous :
"De l'amour à chaque instant chaque jour/celui qu'on peut vivre au grand jour/ne plus avoir peur de qui je suis": 70 artistes et personnalités dont Christiane Taubira, Muriel Robin, Julie Gayet et Marc-Olivier Fogiel se sont réunis pour un clip et une chanson contre l'homophobie.
À l'initiative de l'association Urgence Homophobie, avec le partenariat de France Télévisions, la chanson "De l'amour" a été écrite par Patxi Garat.
"Parce que dans certains pays du monde être homosexuel ou transgenre est toujours considéré comme un crime passible d'emprisonnement ou de peine de mort, parce qu'avec plus de 15% d'agressions physiques supplémentaires enregistrées en France en 2018 (par rapport à l'année précédente), ils ne sont toujours pas libres de s'aimer ou d'assumer leur identité, même dans notre pays", justifie Urgence Homophobie qui lance cette campagne de sensibilisation à la radio et à la télévision.
La chanson "De l'Amour" raconte l'histoire d'Azamat, le premier réfugié accueilli par Urgence Homophobie en France. Le clip choral réalisé par Benoît Pétré entremêle des scènes de violences et des scènes d'amour, "représentatives du quotidien de la population LGBTQI+" , souligne l'association dans un communiqué.
"La réalisation coup de poing cherche à éveiller les consciences en nous faisant comprendre qu'être spectateur de cette réalité et garder le silence, c'est aussi être acteur de l'agression", ajoute l'association d'aide aux LGBTQI+ en danger.
Les comédiens Agnès Jaoui, Françoise Fabian, Camille Cottin, Vincent Dedienne, Laura Smet, les chanteuses de Brigitte et Amanda Lear, l'animateur Laurent Ruquier, les chanteurs Emmanuel Moire et Christophe Willem participent aussi à cette campagne.
Toutes les recettes de la chanson seront reversées à Urgence Homophobie.