A venir, Just Charlie

Publié le 30 Janvier 2018

Just Charlie : quand on fait tout pour être accepté

Le lauréat du Prix du public du Festival d’Édimbourg, réalisé par Rebekah Fortune, marque les premiers pas à l’écran de Harry Gilby, qui livre une performance mémorable

C'est l'histoire  d’un adolescent qui souffre de dysphorie de genre.

Le personnage de Charlie (Gilby), est un jeune garçon extrêmement doué qui a un bel avenir dans le football; Son père, Paul (Scot Williams), voit se réaliser en lui un rêve d’enfance resté lettre morte : celui de devenir footballeur professionnel. De fait, il encourage son fils et le guide fièrement sur le chemin à suivre pour devenir la star qu’il n’a jamais pu être. Pour Charlie, la pression devient insoutenable, car il est en proie, apprend-on, à une crise d’identité qui l’amène à douter de tout dans sa vie, y compris de sa future carrière de footballeur. Un jour, à un mariage, Charlie se rend compte qu’il est plus attiré par les talons hauts et autres accessoires féminins que par son élégant costume. Le col de sa chemise l’étrangle et il a du mal à respirer, dans un épisode qui devient une métaphore de la manière dont il se sent oppressé par le mensonge qu’il raconte depuis toujours à la société, et surtout à lui-même. Il quitte alors la cérémonie et court vers une forêt où il a caché quelques temps avant des robes que sa soeur Susan (Patricia Potter) voulait jeter. À peine a-t-il quitté son habit, en toute hâte, et enfilé une robe froissée qu’il respire de nouveau, et sent se relâcher toute la pression qui s’accumulait. Ce moment va représenter un tournant pour Charlie, qui accepte dès ce moment le fait qu’elle doit laisser son moi intime s’exprimer au grand jour, et prendre le contrôle de sa vie.

Rédigé par Michael

Publié dans #Trans&transgenre

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