Les producteurs du film à succès retraçant l’histoire de Freddie Mercury, « Bohemian Rhapsody », pourraient être en train de préparer un deuxième volet au film.
Ce n’est pas encore officiel, mais les réflexions avancent. Après le succès du film de Bryan Singer « Bohemian Rhapsody », qui a reçu quatre Oscars le 24 février dernier, les producteurs envisageraient un deuxième volet.
C’est en tout cas ce qu’a confié Rudi Dolezal, qui a travaillé sur plusieurs clips de Queen dans le passé, au magazine Page Six : « Je suis sûr que Jim Beach – un des producteurs du film – planifie une suite commençant par Live Aid ».
En décembre dernier, le guitariste de Queen Brian May avait déjà confié à nos confrères de Louder Soundque « Live Aid serait un bon moment pour ‘terminer’. » Et d’ajouter, dans un éclat de rires : « Mais qui sait, il y aura peut-être une suite (rires) ».
Qui pour jouer Freddie Mercury ?
Une question reste toutefois en suspens : Rami Malek, sacré meilleur acteur aux Oscars, aura-t-il le temps de reprendre le rôle de Freddie Mercury ? Rien n’est moins sûr.
Comme le rappelle le Huff Post, l’acteur serait pressenti pour jouer dans le prochain volet de James Bond. La critique du film était mitigée. La presse internationale louait la performance pleine d’énergie de l’acteur principal, mais regrettait le manque d’originalité de l’œuvre.
Le biopic sur l'acteur gay,Rock Hudson, basé sur la biographie de Mark Griffin, "All That Heaven Allows", progresse chez Universal Pictures, et Richard LaGravanese négocie actuellement l’adaptation du scénario, rapporte Deadline .
LaGravanese a écrit et réalisé une vingtaine films dont The Fisher King, Leçon de séduction,L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux et Invincible . Il a récemment écrit Blood on the Tracks , inspiré de l'album de Bob Dylan, pour le réalisateur de Call Me By Your Name, Luca Guadagnino.
Greg Berlanti ( Love, Simon ) réalisera et produira le film.
Lors de la soirée de projection des Academy Awards organisée par la Fondation Elton John AIDS, la légende de la musique queer est monté sur scène avec l'acteur Taron Egerton et ils ont présenté à la foule une représentation époustouflante de son classique "Tiny Dancer".
La performance donne un avant-goût de ce qui va arriver dans le prochain film biographique sur Elton John , Rocketman , qui doit sortir en salles au mois de mai. Egerton joue Elton John dans le film basé sur les premières années de sa carrière légendaire.
Après un premier teaser qui ne rentrait pas trop dans les détails, la promo deRocketmanlâche la bride avec une longue bande-annonce qui nous dévoile les enjeux du film. La question centrale de la vidéo étant : comment le dénommé Reginald Dwight est-il devenu l’excentrique Elton John, l’homme aux 300 millions de disques vendus ?
Un processus à la fois simple ("Faut tuer l’homme que t’étais pour devenir celui que tu veux être") et compliqué ("évite juste de te tuer avec la drogue"), surtout avec un agent aux motivations suspectes comme John Reid (Richard Madden), qui sévissait déjà dansBohemian Rhapsody, le biopic de Queen…
Rocketman, de Dexter Fletcher, avec Taron Egerton, Jamie Bell, Richard Madden et Bryce Dallas Howard, au cinéma le 29 mai.
L’homme qui a vendu plus de 300 millions de disques, gagné de six Grammy Awards et même un Oscar (pourLe Roi Lionen 1995) va à nouveau électriser les foules… sur grand écran.Taron Egerton(Kingsman,Robin des Bois) enfile les lunettes et la cape d’Elton JohnpourRocketman, le biopic consacré signéDexter Fletcher.
En attendant la bande-annonce qui devrait tomber ce jeudi, le film se dévoile via une première affiche signée du non moins célèbre photographe et réalisateurDavid LaChapelle. En une simple image, c’est toute l’exubérance et le talent du chanteur qui ressortent dans un stade en liesse. Le moins que l’on puisse dire c’est que le style surréaliste du photographe colle parfaitement à la fantaisieRocketman. Si le long-métrage est dans cette même veine, le biopic autour de l’icône gay risque de nous offrir un sacré show.
D’autant queTaron Egertonn’a pas lésiné sur les efforts pour coller au mieux au rôle. L’acteur a ainsi enregistré toutes les chansons du film, ce qui n’a pas manqué d’impressionner le principal intéressé comme nous pouvons le voir dans une vidéo des coulisses.
Duncan Jones a révélé que la production n’avait pas décroché les droits de l’œuvre de son père.
Starman,Heroes,Changesou encoreRebelRebel… Le répertoire de David Bowie est une mine d’or dont le filmStardustdevra se passer. Les producteurs du biopic sur le chanteur défunt n’ont pas acquis les droits nécessaires pour utiliser ses chansons. Duncan Jones, fils et ayant droit de l’icône du rock, a confirmé l’information sur Twitter.
"Je ne dis pas que le film ne se fera pas. Honnêtement, je n’en sais rien. En l’état des choses, je dis juste que le film n’aura aucune des chansons de mon père et je ne pense pas que cela changera. Si vous voulez voir un biopic sans sa musique ou l’aval de sa famille, c’est votre choix", a-t-il déclaré suite à l’annonce de Johnny Flynn dans le rôle du Thin White Duke.
Réalisé par Gabriel Range (Death of a President) le film devrait se concentrer sur une infime période de la carrière de l’interprète deLife on Mars, durant sa tournée 1971. Prenant place juste après la sortie d’Hunky Dory, cette série de concerts est un tournant dans la carrière de David Bowie qui touche le succès du doigt. Selon ses producteurs britanniques,Stardustpourrait marcher sur les traces deControld’Anton Corbijn en utilisant la voix des acteurs pour les scènes de concert. Une tâche difficile pour Johnny Flynn (Lovesick)
Il fallait bien que ça arrive.Varietynous apprend qu’un biopic deDavid Bowieest en préparation avec le chanteur/acteur Johnny Flynn (notamment vu dansSils MariaetJersey Affair) dans le rôle principal. L’histoire deStardustse déroulerait en 1971, lors de la première visite aux États-Unis de David Bowie. Les producteurs parlent d’un voyage qui lui aurait « inspiré l’invention de son alter ego iconique Ziggy Stardust ».
Jena Malone (Vice, Donnie Darko) jouera l’ex-femme de Bowie, Angie, alors que Marc Maron (Glow) incarnera son agent de l’époque. Aucune date de sortie n’a encore été évoquée.
Victorieux pour son rôle dans Bohemian Rhapsody, l’acteur américain a dédié son trophée au groupe Queen et à son chanteur disparu.
Dans une soirée pleine de surprises, la victoire de Rami Malek pour son rôle de Freddie Mercury a été l’une des plus émouvantes. « Je suis extrêmement touché. J’ai le cœur qui bat à cent à l’heure », a-t-il déclaré après être monté sur l'estrade. Visiblement ému, l’acteur de 37 ans s’est dit honoré de soulever le même trophée que tant d’immenses acteurs. Le comédien d’origine égyptienne a tenu à remercier sa mère et ses amis, avant de rajouter avec humour qu’il allait « sauter sur tout le monde » à sa sortie de scène.
Rami Malek a également rendu hommage aux membres de Queen, Brian May et Roger Taylor, consultants pendant près de 10 ans sur le projet et présents lors de la soirée. Le jeune acteur a loué la nature « authentique et inclusive » de leur musique. Ses derniers remerciements se sont évidemment adressés au chanteur du groupe légendaire, décédé en 1991. « Merci à Freddie de nous avoir donné la joie de toute une vie. Je t’aime, tu étais incroyable. Cette victoire pour et grâce à toi mon beau », a-t-il partagé, la voix brisée par l’émotion.
Si le concert de Queen donné lors du Live Aid vous a semblé trop court dansBohemian Rhapsody,le Blu-ray devrait combler vos attentes. Le disque contiendra 80 minutes de bonus, dont le fameux concert du groupe agrémenté de deux chansons (We Will Rock YouetCrazy Little Thing Called Love), en plus des quatre autres déjà vues dans le montage cinéma. Par ailleurs, les fans auront également droit à quinze minutes sur la transformation de Rami Malek en Freddie Mercury, une interview où réalisateurs et membres du groupe racontent l'aventure qu'a été de créer le film (25 minutes) ainsi qu’un documentaire sur la recréation du Live Aid (20 minutes).
Le Blu-ray deBohemian Rhapsodysortira le 31 mars prochain en France.
L'acteur, devenu réalisateur, nous parle d'Oscar Wilde, de Mel Gibson, d'horreur italienne et de la série télé Le Nom de la rose où il jouera un inquisiteur.
The Happy Prince, actuellement en salles, raconte les derniers mois de la vie d'Oscar Wilde, joué parRupert Everett : c'est aussi le premier film réalisé par l'acteur lui-même. Première a rencontré Rupert, qui a parlé avec franchise des difficultés à réaliser un film, de son horreur face àLa Passion du ChristdeMel Gibson, de la future série télé Le Nom de la rose...
Vous avez été fasciné toute votre vie par Oscar Wilde, vous l'avez même incarné au théâtre. En racontant sa mort, est-ce que vous lui dites adieu ?
Non... J'espère que c'est un nouveau commencement pour moi, en tant que réalisateur. (sourire) Je crois que personne n'a vraiment raconté l'histoire de Wilde telle qu'elle s'est déroulée. Sa vie tragique. Ou comment expliquer ce qu'on peut faire subir à un homme au nom de la société, juste parce qu'il est homosexuel... L'injustice et la cruauté. Son histoire est bouleversante et inspirante. Wilde était un homme extraordinaire dans la défaite. Il fréquentait les voleurs, les pauvres, les prostituées, il leur donnait des spectacles plutôt qu'aux riches bourgeois.He didn't give a fuck, il appréciait la vie. Il a réussi à ne pas être victime de sa propre tragédie. Et au fond, je trouve queThe Happy Princeraconte la naissance du mouvement gay. On pense beaucoup à Jésus...
Dans votre film, vous faites effectivement un parallèle très explicite entre la fin d'Oscar Wilde et celle de Jésus.
Wolde est devenu catholique sur son lit de mort, mais la religion le fascinait. Surtout le Christ. DansDe profundis(sa lettre écrite en prison à son amant, NDLR), il a écrit des choses magnifiques sur Jésus... Tous les séminaristes devraient étudier Wilde ! C'est merveilleux et inspirant. Il a réalisé que pour atteindre l'illumination ou la résurrection il fallait terriblement souffrir, passer par la passion et la crucifixion. Mon film, c'estLa Passion de Wilde. J'ai toujours été horrifié parLa Passion du Christde Mel Gibson.
Pourquoi avez-vous été horrifié ?
Parce que c'est un film d'une violence absolument impitoyable. Beaucoup trop impitoyable. Il n'y a aucun... romantisme, disons. Jésus y passe son temps à se faire bastonner. C'est très manipulateur.
Comment avez-vous trouvé dansThe Happy Princel'équilibre entre réalisme et maniérisme ?
Ce n'est pas évident. Oscar Wilde lui-même écrivait avec beaucoup d'exagération. Ce qui a amené beaucoup d'interprètes à surjouer du Wilde puisqu'il surécrivait. (rires) Il ne fallait pas être trop exagéré, trop théâtral, trop petit malin... Ma boussole c'était le cinéma des frères Dardenne. La façon dont ils filment, leur grammaire de cinéma, en résumé. Mais je voulais aussi une grande profondeur de cinéma, à la Visconti. Mettre en scène de grands décors dans lesquels balader la caméra... Comme je vous l'ai dit, ce n'est pas évident. (sourire) J'ai adoré me diriger. J'adore travailler avec moi. Je prépare ce film depuis dix ans. Réunir le financement a mis du temps. C'est une bonne chose puisque j'ai pu connaître mon projet par cœur. Et puis, ce film est arrivé au bon moment dans ma vie, je me sens tellement mieux aujourd'hui qu'il y a dix ans...
Comment jugez-vous l'expérience de réalisateur ?
Tout a été très difficile. Nous n'avions pas assez de temps. Si nous ne terminions pas une scène en une journée, c'était fini. On ne pouvait plus revenir sur cette séquence. Et je n'étais pas en très bons termes avec mes producteurs. Heureusement qu'il y avait Colin Firth. Je n'aurais jamais pu faire le film sans Colin. Sans sa présence on n'aurait jamais eu le financement. Il a eu ce geste d'amitié incroyable. Personne ne fait ce genre de choses très souvent aujourd'hui. Il fallait que je mette tout en mouvement, sans cesse. La scène du café a été très éprouvante à installer : une chanteuse, du play-back, une scène de bagarre, des danseurs, des dizaines de figurants... Et une seule journée pour utiliser tout ça. Très stressant.
On sent de l'urgence dans votre film. Un sentiment d'être pressé par le temps qu'il reste.
Je crois que ce n'est pas très bon si vous pouvez le sentir. Ceci dit, j'ai un seuil de tolérance très bas à l'ennui au cinéma. Il faut que les choses bougent, avancent constamment, sinon je m'ennuie. J'avais écrit une scène où Wilde sortait du tribunal, et le marquis de Queensbury faisait une harangue à la foule rassemblée sur la défense de la famille et des valeurs morales. Des prostituées dansaient à cette occasion -elles pensaient que les gays allaient leur piquer leur boulot, en fait- et la foule renversait le fourgon qui transportait Oscar Wilde... Mais on n'avait pas le budget.
Donc, pour vous, le film raconte les débuts du mouvement gay ?
Oui, c'est pour cela qu'à la fin du film j'ai rappelé que Wilde avait été réhabilité de son crime seulement l'an dernier, en 2017... Enfin, pas réhabilité, mais "pardonné", ce qui signifie qu'il a été lavé de son crime. Mais comme aujourd'hui l'homosexualité n'est plus un crime, pourquoi a-t-il été "pardonné" ? On lui doit des excuses.
Il faut qu'on parle d'un de vos meilleurs films : le film d'horreur italienDellamorte Dellamore. Qu'en pensez-vous, avec le recul ?
Pour moi, c'est un plus grand succès que mes films hollywoodiens. Michele Soavi a fait un film d'une très grande beauté. Tout était artisanal, fait main. Tout était faitsur scène(en français). C'était choquant, bizarre, émouvant... Très étrange, tout cela. C'est l'un des films dont je suis le plus fier. Tiziano Sclavi, l'auteur du roman, a créé le personnage deDylan Dog(BD italienne d'horreur sur un investigateur de monstres) d'après moi. Et je ne l'ai rencontré qu'une seule fois, c'est un ermite. J'ai surtout travaillé avec Soavi, évidemment.
Est-ce que Sclavi vous avait demandé la permission d'utiliser votre apparence ?
Non. Jamais. A un moment de ma carrière où je n'avais plus un centime, je me suis même posé la question de leur faire un procès, ah ah ! En Italie, Dylan Dog a eu énormément de succès à la fin des années 80 et au début des années 90. J'étais une vraie star là-bas. Aujourd'hui, ça revient un peu. Dario Argento a écrit un numéro spécial de Dylan Dog. J'ai toujours espéré qu'on puisse faire un Dellamorte Dellamore 2, mais ça ne s'est jamais fait.
Vous jouez dans la série téléLe Nom de la rose, d'après le roman d'Umberto Eco. Où en est le projet ?
Nous avons terminé le tournage, et je crois qu'ils sont encore dans le montage. Je pense qu'ils veulent la diffuser en fin d'année prochaine.
C'est une bonne idée de vous imaginer en Bernardo Gui, en inquisiteur dominicain impitoyable (joué par F. Murray Abraham dans la version de Jean-Jacques Annaud)...
C'était génial à jouer. Un inquisiteur persuadé d'avoir tout le temps raison... J'ai eu le job grâce au chef opérateur John Conroy, qui a éclairéThe Happy Prince. On dînait ensemble après le tournage, et je me plaignais de ne pas avoir de boulot. Il m'a dit qu'il faisaitLe Nom de la rose, et que je devrais jouer Bernardo "parce que c'est le meilleur rôle". (rires) Alors j'ai appelé la production pour leur demander le rôle. Ils ont dit non. Je suis revenu à la charge et j'ai eu le rôle. Et voilà !
Vous savez ce qu'a dit Umberto Eco, l'auteur duNom de la Rose ? "Je pourrais lire la Bible, Homère et Dylan Dog jour après jour sans m'ennuyer."
C'est vrai ? Non... C'est génial. J'aurais aimé savoir ça avant de tourner dansLe Nom de la Rose. C'est formidable. J'ai tous les Dylan Dog chez moi.
Vous devriez leur demander de l'argent quand même. Pour financer votre prochain film.
Vous savez quoi ? C'est une excellente idée.